Vendredi 12 octobre à 20h30
«Hommage à Claude Debussy»
Trois Sonates CD145, CD144, CD148
Trio pour piano, violon et violoncelle... Plus
“La musique, de plus en plus a sur ma sensibilité un grand pouvoir”
Maurice Denis
Fils d’un employé de la Compagnie des Chemins de Fer de l’Ouest et d’une modiste, Maurice Denis naît le 25 novembre 1870 à Granville dans la Manche, lors d’une mission qu’effectue son père. Ses parents sont installés à Saint-Germain-en-Laye où il résidera toute sa vie, tout en faisant de fréquents séjours en Bretagne et en Italie.
Dès sa jeunesse et ses études d’art à l’académie Julian, il fait la connaissance de Paul Sérusier qui est comme lui à la recherche de nouvelles solutions esthétiques. Après la leçon de peinture donnée par Paul Gauguin à Sérusier en 1888 à Pont-Aven, le groupe des Nabis se forme et Maurice Denis en fait partie. Surnommé le « Nabi aux belles icônes », il est aussi le théoricien du groupe.
D’abord synthétique et symbolique, un temps proche de l’Art nouveau, sa peinture s’oriente ensuite vers un classicisme renouvelé. Les scènes intimes et familiales, les thèmes religieux, les paysages d’Italie et de Bretagne sont très présents dans son œuvre. Outre des tableaux de chevalet, Maurice Denis réalise en France et à l’étranger de grands décors profanes (salon de musique d’Ivan Morosov à Moscou, coupole du théâtre des Champs-Élysées à Paris…) et religieux (églises Sainte-Marguerite du Vésinet, Saint-Paul de Genève, Saint-Louis de Vincennes…). En 1919, il fonde avec Georges Desvallières les Ateliers d’Art sacré, dans une perspective de renouveau de l’art chrétien. Chercheur et travailleur infatigable, il laisse à sa mort en 1943 une œuvre considérable.
Maurice Denis réalise les peintures murales de l’église Sainte-Marguerite du Vésinet en 1903. Endommagées par un incendie en 2009, ces fresques magnifiques ont subi une longue et minutieuse restauration qui s’est terminée en 2014. Grâce à cette restauration, on peut à nouveau les admirer dans leur beauté originelle.
La présence de cette oeuvre n’a pas peu contribué au classement de l’Église en tant que Monument historique, en avril 2016.